La semaine dernière, nous étions du côté du Ruitor pour grimper dans les tours jumelles des Œillasses. Une escalade certes courte mais qui mérite le coup d’être parcourue.
J’avais déjà grimpé cette montagne à l’âge de 14 ans. Le curé, bien connu de l’époque à Beaufort Jacques Plassiard, nous y avait amenés mon camarade François et moi-même. Nous avions grimpé la voie “Emprun” qui est la voie classique. Un joli souvenir qui a laissé des traces. Merci Jacques pour tout ce que tu as fais pour nous!
Aujourd’hui, c’est avec Aurélia que nous nous retrouvons ici, mais cette fois-ci au pied d’une voie différente, “les Chauchons de Chéché”. C’est une voie plus moderne où l’équipement abonde. L’escalade y est pleinement agréable et le rocher digne. Aurélia grimpera quasi toutes les longueurs en tête pour mon plus grand plaisir. Nous décidons d’enchaîner sur le sommet des grandes Œillasses par l’arête. L’équipement est maintenant inexistant mais l’escalade est facile. L’itinéraire suit le fil de l’arête et certains passages sont très esthétiques. Une fois au sommet, deux rappels s’enchaînent rapidement côté nord. Ils nous déposent dans le couloir nord que nous suivont pour descendre au lac du Petit.
Conclusion d’une journée rudement menée, une montagne qui mérite d’être visitée et, pourquoi pas une nuit au refuge du Ruitor pour profiter de la sauvageté des lieux (et des excellentes tartes myrtilles du refuge).
Bravo Aurélia pour les longueurs devant!
Coucher de soleil sur le Mont Pourri le soir au parking de Savonne
Direction le lac du Petit après le refuge du Ruitor
Aurélia dans la seconde longueur en 4c
Superbe rocher dans la longueur 4
Dans la face des Petites Œillasses
Sur l’arête pour atteindre les Grands Œillasses
Sommet des Œillasses
Aurélia dans le rappel de 25 mètres