Retour sur la fin de l’hiver dernier (2015), où, avec Thomas, nous avons skié une partie de la face est du col du Diable.
Parti du sommet de l’aiguille du Midi, nous nous laissons glissé le long de la vallée Blanche pour atteindre le pied de la pointe Adolph Rey où nous remettons les peaux. Après avoir rejoint le pied du couloir bordé par d’un côté le grand Capucin et de l’autre, le petit Capucin, nous le remontons skis sur le sac jusqu’à la brèche du Carabinier.
Premier couloir pour atteindre la brèche du Carabinier
Nous découvrons le plateau suspendu. Nous le traversons et continuons en direction de la pente voulue. Thomas franchi la rimaye sans problème. Je le suis tranquillement en utilisant ses bonnes traces de pas. La pente se redresse nettement et le soleil commence réellement à chauffer.
Thomas dans le bas de la pente
Je passe devant pour relayer Thomas à la trace. Nous repérons les endroits où il y a des cailloux. Cela nous donne des indications précises quant à la trajectoire à suivre lors de notre descente. Quelques fois, nous sentons la glace sur le bout de nos crampons.
A 100 mètres sous le col, nous décidons de chausser les skis et d’attaquer la descente ici. Le soleil chauffe beaucoup trop et la neige se transforme beaucoup trop vite. La pente est exposée Est et prend le soleil dès le matin.
Thomas en pleine pente
Nous nous fabriquons une petite plate forme chacun pour chausser nos skis, et entamons la descente. Thomas s’ élance le premier, difficile de déclencher CE premier virage. Et, il y a beaucoup de cailloux. Doucement, nous perdons du dénivelé pour arriver au plateau suspendu. Il ne nous reste plus qu’à descendre le couloir issu de la brèche du Carabinier beaucoup moins raide.
Skis aux pieds
La journée n’est pas finie car nous devons remettre les peaux de phoque et remonter, en plein soleil, en direction de l’aiguille du Midi.
Belle journée paratgée avec Thomas.