Cette semaine est l’occasion de sortir le splitboard avec les nouvelles fixations Plum. Accompagné d’un groupe de 2 Français et de 3 Anglais, nous prenons le téléphérique de la Flégère puis le télésiège des Chavannes pour gagner de l’altitude. Après avoir mis notre planche en position montée, nous attaquons tranquillement l’ascension qui nous mènera dans un premier temps au refuge du lac Blanc.
Dessous le refuge du lac Blanc
La neige est dure, regelée durant la nuit qui fut légèrement découverte. Toujours un peu délicat de faire mordre la carre de nos skis plutôt large dans cette neige. Mais tout le monde s’en sort très bien. Première pause de la journée au niveau du refuge et objectif prévu en vue: le col du Belvedaire. Déjà 300 mètres de dénivelés positifs avalés. Après avoir bu quelques gorgées d’eaux, nous repartons bien décidé pour les derniers 400 mètres de dénivelés. La neige devient petit à petit plus froide et plus douce mais le vent a sculpté d’énormes vagues qui gênent la progression.
Vue sur le massif du Mont Blanc durant la montée
Arrivé sur le replat marquant le début du dernier assaut final, nous changeons d’objectif et nous tournons vers le col des Dards. La dernière pente raide du col du Belvedaire n’est pas engageante. Nous cheminons entre les petites butes en gardant nos distances. La neige est légère en surface ce qui présage une bonne descente. Nous arrivons enfin à proximité du col. Le vent souffle mais il ne fait pas froid. Changement de position sur nos planche avec une ambiance hivernale. Le moment tant attendu est à bout de “nose”.
Comme nous l’avions imaginé, la neige est excellente à rider. Un part un, nous prenons plaisir. Mais qui est de courte durée car assez vite nous trouvons ces fameuses vagues formées par le vent. L’arrivée au lac Blanc est synonyme de pause casse croûte. Nous remettons de l’essence dans la machine. J’en profite pour faire une coupe du manteau neigeux pour leur expliquer les différentes couches de neige résultantes des épisodes neigeux successifs. Je réalise également un test de stabilité, celui de la compression à la pelle. Nous reprenons ensuite notre chemin de descente en direction de la Flégère. La neige est croûtée, difficile à rider. Avec la fatigue de la montée, certains ont du mal à tourner. La descente est laborieuse. nous arrivons enfin au télésiège. Quelques uns m’avoueront d’être content de s’asseoir sur le siège et qu’ils dormiront probablement comme des bébés la nuit prochaine.